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Encore un réveil difficile du côté de la plaine de la machine à feu. Le temps est toujours maussade mais la pluie n'est plus qu'intermittente et moins intense que la nuit dernière. C'est déjà un bon point. Pour ma part cette nuit fut la dernière, puisque je quitterai les lieux en courant d'après-midi. Tant pis pour les concerts d'AaRON, des Drums, de Kap Bambino et de Cocorosie. Ca y est je râle !

Arrivé dans l'enceinte du festival je constate l'ampleur des dégâts engendrés par la pluie discontinue de la veille : rien de bien catastrophique, les équipes techniques se sont affairées pendant la matinée à assécher autant que possible le terrain, et le résultat est visible, pratiquement plus de grosses flaques d'eau et la boue semble relativement sèche. Beau boulot que le passage des milliers de festivaliers ne tardera pas à anéantir...

La journée à proprement parler débute cette fois encore du côté du Magic Soundsystem avec Clan d'Estime. Pas que je sois particulièrement amateur de ces carolos, je ne les connais pas, mais je ne vois rien de bien séduisant nulle part. Et pourtant on peut dire qu'ils s'en tirent bien ; leur hip-hop est loin des clichés et thèmes écullés et usés jusqu'à la corde d'un genre qui tourne souvent en rond. Le public est peu nombreux en ce début de matinée, mais réserve un accueil favorable aux huit musiciens.

Direction le ClubCircuit Marquee ensuite pour y voir Sx, trio courtraisien indie pop/rock emmené par Stephanie Callebaut. Si le groupe est encore relativement jeune (sa formation remonte à 2009), les compositions sont matures et le combo clavier/clavier-guitare/batterie fonctionne très bien. Il reste ensuite la remarquable voix de Stéphanie qui achève de conquérir le public. Une très bonne découverte pour ma part que je m'empresserai de revoir dès que possible.

Sur cette note positive, j'enchaine avec la petite maison dans la prairie pour le show de K-Branding. Le groupe bruxellois vient cette année présenter son second album à Dour. La recette qui avait déjà fait mouche sur la premier opus reste d'actualité : ambiance sombre, lourde, tribale par moments avec un tempo plutôt lent sur bon nombre de plages et des voix déformées quasi spectrales. Je valide !

Première et unique visite du festival à la Cannibal Stage qui en ce début d'après-midi accueille The Ocean. Ca se situe quelque part du côté du métal progressif, c'est bête et méchant juste comme il faut et ne me retient pas jusqu'à la fin.

Je préfère retourner sous le chapiteau de la petite maison dans la prairie pour y voir une fois de plus Russian Circles. Ce sera le dernier concert post-rock de cette 23ème édition du festival et mon dernier concert pour cette même édition. Le show est énergique et le public également, quelques pogos démarrent par-ci par-là, signe que la formule fonctionne à merveille.

Pour ma part c'est à regret que je quitte la plaine de la machine à feu, il yavait encore pas mal de noms intéressants à l'affiche de cette dernière journée, mais c'est sur, je reviendrai trainer dans les parages l'été prochain !

Et on oublie pas la galerie photo qui va avec !