Chaque année, c'est la même rengaine : arrive le mois de mai, le printemps, les beaux jours qui reviennent, et l'on se voit déjà amassés devant les main stages des multiples festivals que compte notre petit pays. La saison s'annonce une fois encore bien chargée, et c'est tant mieux, mais aujourd'hui, c'est du Dour Festival qui se tiendra cette année du 14 au 17 juillet que je voudrais parler.

On ne le présente plus tant il a su prendre de l'ampleur dans le paysage festivalier belge depuis sa première édition en 1989 : prix du meilleur festival européen en 2009 dans la catégorie des festivals de taille moyenne, dans les 125000 festivalierspour les dernières éditions, un tarif attractif, à plus forte raison au vu de la durée de l'évènement, et une ambiance réputée unique. Et puis il y a cette affiche hautement éclectique et alternative, composée d'environ 200 groupes répartis sur 7 scènes. C'est d'ailleurs ce dernier point qui fait ressortir du lot le festival de Dour et le Pukkelpop : la profusion de scènes fait qu'il y a à tout moment quelque chose qui colle à mes affinités quelque part !

Détailler un peu en profondeur la programmation de cette année va nécessiter l'un ou l'autre articles supplémentaires, mais nous pouvons d'ores et déjà mentionner quelques têtes d'affiches : Pennywise, House Of Pain, Pulp, Suede, Papa Roach, Cypress Hill, Mogwai, Aaron, Public Enemy ou encore Drums Are For Parade. Oui oui, ceux là même qui nous on offert un concert mémorable à l'Entrepôt durant les Aralunaires seront présents à Dour pour deux shows que l'on espère tout aussi réussis. De même, ceux qui ont aimé Les Bony King Of Nowhere (à nouveau durant les Ara), les punk rockers de Uncommonmenfrommars ou les Vismets, cette saison à l'Entrepôt auront le plaisir de les recroiser durant le festival Hainuyer. Mentionnons encore Gold Panda, pour le quota de musique electro originale, couvert par RNG lors de son passage à l'Exit07 de Luxembourg il y a quelques mois. Pour ma part on irait taper du côté des Dø, d'I'm from Barcelona, de ces déjantés de Stupeflip qui m'ont tant manqués, de This Will Destroy You et de Russian Circles pour le quota post-rock, des Herbalizer, de Neurosis, des Drums ou encore d'Architecture In Helsinki.

Parce que oui, Rock'N Gaume risque bien d'être de la partie, reste à déterminer de quel côté des crash barriers. So wait and see...

- Loïc Warin