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28/04/10
THE RABBLE @ DNA
JEUDI 1ER AVRIL, BRUXELLES. A L'AFFICHE, THE RABBLE, LE JEUNE TRIO NéOZéLANDAIS, AVEC DIRTY BEES EN PREMIèRE PARTIE.
A 20h15, début des hostilités. Le planning est serré, parce qu'à 22h tout doit être fini. Proximité urbaine oblige.
Pas grand monde au rendez-vous. La salle est petite, mais il y a encore de la place. Sur scène, c'est Dirty Bees qui s'y colle, jeune groupe de ska punk sautillant d'Ecaussinnes. Dirty Bees, c'est « un mélange de punk cuivré et de ska, (qui) allie la puissance d'une guitare, d'une basse et d'une batterie avec l'énergie et la mélancolie d'une trompette et d'un saxophone » (www.myspace.com/dirtybees ). La fumée m'empêche de voir la mélancolie, mais il y a pas mal d'énergie, même sur une si petite scène. Les transitions sont un peu hésitantes, mais pas les chansons. J'en reconnais quelques-unes de leur EP. Déjà 20h45, donc pour finir, une reprise des Filaments. Je me disais aussi !
Petit passage par le stand de marchandising pendant le break. Le punk qui le tient me dit que c'est la troisième tournée de The Rabble en Europe. Là, les trois arrivent de 10 jours en Angleterre et sont partis pour quelques semaines de concerts un peu partout sur le continent (Allemagne, Belgique, France, Italie). Il me dit que la semaine prochaine, ils seront à Arlon, où ils avaient eu un great show l'année dernière. Vous êtes prévenus pour cette année.
21h début du concert. Ca commence en douceur avec quelques morceaux plus rock. La salle est un peu plus remplie qu'au début. Le son est bon, et on sent que le show est bien réglé. Petite pause, juste le temps pour Chazze (batteur/chanteur) de nous dire qu'ils sont contents d'être sur le continent après l'angleterre et d'insulter les punks qui préfèrent boire des bières de l'autre côté de la rue plutôt que de profiter du concert. Ils enchainent sur quelques morceaux plus rapides, à la Unseen. Puis quelques morceaux plus ska dont une nouvelle compo à la Rancid. Je ne connaissais pas bien le groupe, mais c'est impressionnant l'énergie dégagée par ces trois jeunots. Pas grand-chose de superflu dans leur musique.
Ils enchainent sur quelques titres du dernier cd (The Battle's Almost Over) et le public se réchauffe sur les WO-O-OH OUTTA MY BRAIN de Bored et les HEY HEY HEY de The new generation. Mais l'horaire est serré. Juste le temps pour deux rappels et le concert est déjà fini. Pas le temps de s'ennuyer. Bonne soirée en compagnie de Rabble, grâce à l'énergie du groupe et la variété des styles. Etonnant autant de maturité pour un groupe aussi jeune (même dans les textes, qui évitent pas mal de clichés punko-débiles « On crache sur le système tant qu'on a du gel pour nos crêtes »). Mais comme ils disent : « We are young – We are free – Don't forget we're the new generation » .
Post? par Lucas
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