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ROCK'N GAUME

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INTERVIEWS

04/01/11

RMS

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ILS SONT TRÈS JEUNES... ET TRÈS IMPRESSIONANTS. RMS VIENNENT DE LIBRAMONT ET FOUTENT UNE SACRÉE CLAQUE À LA PRÉTENTIEUSE SCÈNE WALLONNE. LEUR SECRET? LE TRAVAIL. 8H30 DU MATIN, LES TROIS MUSICIENS SONT FRAIS ET DISPOS, PRÊTS À FAIRE VROMBIR LEURS INSTRUMENTS. GROUPE DE REPRISES À LA BASE, ILS NE VONT PAS TARDER À VOUS PRÉSENTER LEUR COMPOS PERSONNELLES. APRÈS LEUR LONGUE RÉPÉTITION, ILS ONT RÉPONDU À QUELQUES QUESTIONS.

Pouvez-vous présenter RMS en quelques mots?

Thibault (Batterie) : Trois lettres, trois personnages !

Sébastien (Guitare) : C'est déjà un bon début. RMS, c'est un groupe de… on a un style défini ?

T. : Blues-rock-jazz-expérimental.

S. : Voilà, exactement (rires).

T. : On va déjà se présenter ! Voilà, moi c'est Thibault Pirson, j'ai 14 ans et je suis le batteur du groupe, je suis le plus jeune… et le plus petit. Je joue de la batterie depuis 7 ans, quelque chose comme ça.

S. : Moi, c'est Sébastien Graux, j'ai 15 ans et je suis le guitariste du groupe. Je joue de la guitare depuis 5 ans.

Florian (Basse) : Et voilà, moi je suis Florian, j'ai 16 ans et je joue de la basse depuis 4 ans.

Vous avez déjà joué pas mal de concerts, dont un en Tanzanie, c'est quoi cette histoire ?

T. : C'est grâce aux Jeunesses Musicales, qui organisaient un concours qui s'appelait « Music Live » et qui maintenant s'appelle « Imagine ». Seb avait posté un fichier audio pour les présélections et on a été retenus. Il y a eu une demi-finale, puis une finale à Bruxelles, au Studio 4 du Flagey. Et puis, il y a eu une grande finale à Bruges rassemblant les finalistes francophones et flamands, 10 groupes. Chacun gagnait un voyage parmi cinq destinations, 2 groupes par destination, tout le monde gagnait quelque chose.

F. : Chaque destination correspondait à ce à ce que les organisateurs avaient ressenti pendant la compétition, à leurs impressions, au style.

T. : Quand on a vu le panneau qui affichait « Tanzanie », on a été assez surpris, parce qu'on était les plus jeunes de la compétition et que c'était assez loin, 12 heures d'avion ! Mais au final, ça a été une expérience géniale ! Il n'y a rien à regretter ! On a fait le voyage, on a rencontré plein de gens, d'une culture très différente.

S. : Là-bas se déroulait le festival interrégional qui a lieu chaque année et qui est pour eux un grand évènement, c'était une compétition pour gagner une tournée en Europe. Nous, on était les invités belges.

T. : On a aussi fait la connaissance de Bogus, le deuxième groupe belge à partir en Tanzanie, un groupe très chouette avec un saxophone et une guitare. C'était des Flamands, mais on a eu de la chance, ils parlaient très bien anglais et français. C'était un grand mélange de cultures. On était à plein à se retrouver pour parler le swahili !

S. : Ouais, enfin, c'est lui tout seul ça (rires).

 

Vous avez quand même un sacré niveau technique ! Est-ce que vous avez pris des cours, ou êtes-vous autodidactes ?

T. : J'ai toujours suivi une filière académique et j'ai joué dans plusieurs petits groupes avant de rencontrer Sébastien et Florian.

S. : C'est le père de Florian qui a commencé à me donner des cours. J'avais un ami qui allait à ses cours et ça m'a donné envie. J'avais une guitare qui trainait à la maison, que ma grand-mère avait offerte à mon père et personne n'en faisait rien. Depuis, je ne me suis plus posé de questions, je ne me suis pas arrêté et voilà, ça fait 5 ans que je joue. On m'a appris les bases et puis j'ai arrêté. J'ai ensuite été voir d'autres cours collectifs, j'ai eu un prof à domicile qui m'apprenait les choses théoriques. Mais pour le technique, c'est en jouant tous les jours par moi-même que j'ai découvert le plus de choses. Pour l'instant, je n'ai plus de cours. On peut dire que je suis semi-autodidacte.

F. : Donc mon père est musicien, guitariste. Forcément, je ne pouvais que toucher moi-même à un instrument. J'ai commencé par la guitare. Avec Seb, qui est mon voisin, on avait envie de faire quelque chose et j'ai pris la basse pour ne pas qu'il y ait deux guitares. Je suis autodidacte mais Internet m'a beaucoup aidé.

S. : Pour les reprises, je regarde une vidéo sur Internet et j'essaye de retrouver la plupart des riffs d'oreille. Mais je n'utilise plus de tablatures depuis un bon bout de temps.

F. : Moi, j'utilise quand même encore pas mal de tablatures mais que je recorrige avec ce que j'entends car elles sont souvent fausses.

T. : Les partitions pour batterie, c'est très rare, alors je me base sur Youtube. Pendant les répétitions, Seb écoute et me dit « Là, tu pourrais faire ça ». On essaye et on fait des retouches. Seb se charge de recadrer un peu le tout à la fin. C'est vraiment bien !

Quelles sont vos influences, vos modèles ?

T. : J'adore la façon de jouer de Chad Smith (NDLR : batteur des Red Hot et de Chickenfoot). J'essaye de toucher aussi à d'autres styles pour ne pas me fermer.

S. : Perso, c'est selon mon envie du moment. Je me focalise sur un guitariste qui me plait, je cherche dans ce style là et je prends tout ce que je peux prendre. Et puis un jour, j'évolue vers un autre style. Je ne suis pas non plus fermé, j'essaye de toucher un peu à tout.

F. : Pour moi, y'a surtout Flea, des Red Hot Chili Peppers, qui est quand même un grand bassiste ! Mis à part ça, j'écoute un peu de toutes les musiques. Quand y'en a une qui me plait j'essaye d'écouter la basse qu'il y a dedans et la retrouver.

Jusque ici, vous avez joué principalement des reprises. Maintenant, vous vous orientez vers des compositions personnelles. Est-ce que ça ne fait pas un peu peur ?

S. : On a déjà commencé à composer il y a quelques mois. On a fait l'expérience de la composition et on a ensuite trouvé que ce qu'on avait fait ne donnait rien, que ce n'était pas ça qu'on voulait faire, ça ne nous convenait plus. Alors, on les a modifiées. Ça changera peut-être encore avec le temps, mais le but c'est de jouer et de se faire plaisir, donc on va faire ce qu'on a envie pour le moment. On est assez confiants, on va évoluer petit à petit, et on recomposera de nouveau si ça ne nous convient plus.

T. : On a quand même quelques projets qui sont bien lancés, voire presque finalisés. Et d'autres qui sont…

F. : A l'état expérimental (rires).

S. : Voilà, c'est le côté expérimental du groupe.

Est-ce que vous avez des rêves ?

S. : Jouer le plus souvent possible, continuer, évoluer, surtout ne pas stagner.

T. : Bien travailler, continuer à prendre du plaisir à jouer, faut pas s'ennuyer quand on joue de la musique.

Qu'est-ce que vous avez envie de dire aux autres groupes qui jalousent votre niveau ? Des conseils à leur donner ?

T. : Je pense qu'on apprend tous les jours et qu'on ne peut pas se permettre de donner des conseils. La musique, c'est un chemin qui ne s'arrête jamais. À un moment, on arrive à un niveau très haut, mais on n'arrive jamais à la fin de la route. Et puis, chacun est différent, chacun ressent la musique d'une façon différente.

S. : On a quand même beaucoup de chance de s'être trouvés ici dans cette région, on habite vraiment pas loin l'un de l'autre. Florian, c'est mon voisin et Thibaut n'habite qu'à quelques kilomètres. Et puis nos parents nous soutiennent, on a beaucoup de chance, vraiment. Maintenant, il ne manque plus que les concerts !

À bon entendeur…



Page Youtube de Sébastien où vous pouvez trouvez des vidéos du groupe.

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Post? par Quentin