ROCK'N GAUME
L'ACTU ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG
INTERVIEWS 29/11/10 SONIC VISIONS - THOMAS NOUS ÉTIONS PRÉSENTS CE JEUDI LORS DE LA SOIRÉE D'OUVERTURE DES FABULEUSES SONIC VISIONS. L'OCCASION DE RENCONTRER THOMAS, CHARGÉ DE COMMUNICATION POUR LA ROCKHAL, QUI NOUS PARLE DE L'INITIATIVE ET DE SES COUPS DE COEUR. Quand est né le concept des Sonic Visions? Actuellement, il s'agit de la troisième édition. On a établi le festival en 2008, un concept avec des conférences et des showcases de talents émergents. Comment trouvez-vous les groupes qui viennent jouer ces showcases? C'est une question difficile. Il y a quelques variantes. Parfois, c'est un groupe qu'on aime vraiment beaucoup et de l'autre côté, grâce à la Main Hall, on est en relation avec des grands agents qui s'occupent aussi de plus petits groupes qu'ils nous présentent. On prend alors contact avec eux. On est à Belval et c'est très difficile de faire venir les gens pour seulement un showcase. Il y a beaucoup d'autres choses qui se passent à Luxembourg-ville et ailleurs en même temps. On s'est dit qu'on allait rassembler plusieurs groupes et étaler ça sur plusieurs jours, ce qui est intéressant pour les gens qui veulent voir plusieurs groupes à la fois. Quels sont vos coups de coeur pour cette année? Aujourd'hui, il y a deux choses. Tout d'abord, Pet Conspiracy, que je ne connaissais pas avant. C'est notre programmateur qui nous les a fait découvrir et qui nous a proposé de les inviter. J'ai entendu ce qu'ils font et j'ai trouvé ça génial! Et pour le live, il y a Bonaparte. C'est incroyable sur scène! C'est comme une pièce de théâtre avec des performances et de la musique électro mélangée à du rock et de la pop. Est-ce que ça a été difficile de convaincre des producteurs aussi importants de venir faire ces conférences? Ça fait cinq ans que la Rockhal existe et pendant ces années, on a établi un réseau de contact avec des agents, des labels. On a voulu faire profiter de ce réseau aux groupes de la région. C'est l'idée du festival. Evidemment, c'est plus facile pour la troisième édition que pour l'initiale! Qu'est-ce que ces conférences peuvent apporter aux jeunes groupes? Premièrement, il y a des gens super connus comme Alan McGee, qui est le manager d'Oasis, ou Ross Robinson qui a travaillé avec des groupes comme Sepultura, SlipKnot et Korn. Ils ont une énorme expérience professionnelle et les groupes peuvent apprendre beaucoup de ce qu'ils vont raconter. Deuxièmement, il y a quelques groupes du line-up du festival, des groupes plus émergents mais qui ont quand même une histoire, qui vont partager avec les jeunes musiciens sur une base plus pratique. Ils vont communiquer avec eux et leur donner des conseils du genre « ça, ça peut le faire », « ça, ça fait du bon son », parler du programme d'une tournée, de l'enregistrement du premier cd, des trucs comme ça. La troisième chose, c'est le « networking », faire des connaissances. On sent que c'est un concept auquel vous tenez beaucoup. Avez-vous encore envie de le développer durant les années à venir ? Tout à fait ! C'est la troisième édition, et on est à chaque fois super contents des conférences. On a plus ou moins entre 120 et 150 inscriptions, et on ne peut pas faire plus, parce qu'on n'a pas la capacité. Pour les concerts du soir, c'est toujours un petit peu plus dur de faire venir les gens, mais je pense que ça va grandir, année par année, parce que pour l'instant, tous les gens qui étaient là aux éditions précédentes ont trouvé ça génial et c'est le bouche à oreille qui a marché. Si tu regardes les autres festival de showcases en Europe, ils ont tous une histoire de 15-20 ans et tous les organisateurs nous ont dit qu'il fallait travailler et procéder par étapes pour grandir. Merci beaucoup à Thomas, Yves et tout le reste de l'équipe de la Rockhal pour nous avoir permis de participer à cet évènement fantastique! Post? par Quentin |