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INTERVIEWS

10/05/10

PUGGY

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TANDIS QUE LES ARALUNAIRES APPROCHENT, PUGGY DÉCROCHE, AU TÉLÉPHONE... J'AI EU L'OCCASION CE MERCREDI 3 MARS D'INTERVIEWER LE CHANTEUR/GUITARISTE DE PUGGY, MATTHEW IRONS. LE TRIO PASSERA NOUS DIRE BONSOIR À ARLON, LE DIMANCHE 2 MAI.

Après le succès de la sortie de votre dernier album « Dubois died today », vous sortez un EP 5 titres intitulé « Teaser ». Pourquoi ce choix et pas celui d'un album ?
 M.I. : Ben en fait, on a sorti l'EP juste parce qu'on venait à peine de signer avec Universal en France, on venait de signer avec Mercury et ça faisait un bout de temps que l'on avait rien sorti. Le premier album a été vendu uniquement en tournée, où il a été bien vendu mais il n'a jamais été distribué donc les médias français n'ont jamais entendu parler de nous. L'EP a donc un objectif promotionnel, mais a aussi été réalisé pour les gens en Belgique qui attendaient quand même depuis un petit bout de temps. Dès que l'on a eu fini de tourner notre album, on a eu des petits soucis avec notre label en Belgique, que l'on a quitté. Cela fait maintenant une bonne année que l'on travaille sur le nouvel album et on a déjà pas mal de chansons. L'EP nous a enfin permis de donner des nouveaux morceaux à un public impatient en Belgique mais aussi à faire un peu de publicité  sur les blogs ou radios français. Quant à l'album, il sortira aux alentours de juin 2010.
 
Vous semblez mettre un peu le public belge de côté. Vous avez beaucoup de dates en France de ces temps-ci, notamment à La Cigale à Paris le 14 juin, un concert important. La France est juste un pays qui vous attire ou l'objectif est bien de conquérir le cœur des français ?
M.I. :
Tout d'abord il faut savoir que l'on essaie pas d'ignorer le public belge. C'est juste que la France est un grand territoire et qu'il y a énormément de travail promotionnel à faire, ne serait-ce qu'avec notre label qui est français. Cependant, une pré-tournée belge était organisée mais on s'était lancé sur beaucoup de projets différents, beaucoup de travail et en fait, je ne sais plus vraiment pourquoi, mais ça a été reporté à plus tard. De toute manière, on va tourner excessivement en Belgique, les dates vont bientôt arriver : c'est une certitude. Il n'y a pas de doute. L'idée n'est pas de mettre une priorité sur la France et d'oublier la Belgique, loin de là. On a juste énormément de travail promotionnel à faire car il faut savoir que les médias ne bougent pas toujours de leur propre volonté ; donc voilà, il faut aller les chercher, se présenter et travailler très dur pour avoir des répercussions. Il faut savoir aussi que souvent, les médias français, magazines, émissions ou documentaires sont retransmis en Belgique. Par exemple, on va faire un TARATATA en mars qui sera diffusé sur les chaînes françaises mais qui peut aussi être regardé par toute la Wallonie. Il y a donc aussi beaucoup de choses que l'on fait en France qui ont des répercussions en Belgique.

Pourquoi vous prétendre belge alors que vous comportez uniquement des nationalités différentes à celle-ci ?
M.I. :
Ah ben ça c'est la merveille de la Belgique (rire).
Moi personnellement je vis à Bruxelles donc je connais un tas de belges qui ne sont pas belges, entre guillemets, vu la nationalité de leurs parents. C'est un peu notre cas à nous tous dans le groupe, j'ai des parents anglais, Ziggy vient de parents suédois et Romain, lui, vient de parents français. Le groupe est né en Belgique, c'est ici que l'on a fait notre « éducation musicale », c'est-à-dire que c'est ici que l'on a joué à nos débuts, que l'on a créé des projets. On s'est toujours affiché comme groupe belge, encore aujourd'hui, même en France. Maintenant, on ne va pas s'appeler « groupe anglais » juste parce qu'il y a un membre anglais du groupe comme on ne va pas s'appeler un groupe suédois ou français pour les deux autres membres. Ce serait un peu bête de s'afficher comme un groupe de ces 3 nationalités quand on ne l'est pas complètement. L'étiquette belge, c'est quelque chose que l'on a toujours gardé, on l'affirme et on la défend. Maintenant, est-ce que l'on ressent un sentiment de nationalisme dans le groupe à défendre à tout prix ? Non, absolument pas. Nous venons de cultures, d'environnements différents et nous aimons cela. En Belgique, il y a moyen de manger toutes sortes de nourritures, de lire de tous les livres. C'est sans doute ce côté multiculturel et ce mélange de nationalités propre à la Belgique qui nous correspondait le mieux pour refléter la nationalité du groupe.

Déjà de grosses dates réalisées depuis votre existence dont des premières parties d'Incubus et The Smashing Pumpkins. Toutes ces grosses salles ne vous rendent pas nostalgiques des bonnes vieilles caves londoniennes ?
M.I. :
(rire) heu…ben des caves londoniennes on en fait encore, et puis des petites salles en Belgique on en fait encore ainsi que des grandes. En fait, on a eu un bol de malade avec la tournée Incubus, on a fait toute l'Europe avec Incubus, on a fait deux fois le tour de la France avec Pascale Picard et Fiction Plane. On a aussi joué avec The Smashing Pumpkins, comme vous dites. Tout cela, c'était vraiment en majorité des gros coups de chance parce que soit des membres du groupe aimaient ce que l'on faisait et voulaient nous inviter sur la tournée pour la faire avec eux, ou bien c'était un tourneur avec qui on bossait qui avait besoin d'un groupe d'ouverture de plusieurs concerts que évidemment nous acceptions. On a fait de grands festivals, on a joué sur des grosses scènes comme la Place des Palais à Bruxelles puis on a fait plein de petits clubs et plein de petites salles.
Que ça soit les grandes ou les petites salles, on prend toujours autant de plaisir à jouer et puis c'est toujours des expériences différentes car avec un public de Toulouse ou de Liège, l'ambiance est toujours différente. C'est ce qui est chouette et qui nous permet toujours d'avoir un grand plaisir de jouer un peu partout, parce qu'un concert n'est jamais semblable ou comparable à un autre.

Vous êtes composez de 3 membres dans votre groupe avec 6 instruments à maitriser vu que vous chantez tous.
La formation de ce trio est-t-elle influencée par une tendance « Power Trio » comme Muse ou d'autres groupes encore, ou c'est plutôt pour mettre vos talents en avant ?
M.I. :
Le trio vient juste du fait que tous les trois, on s'entendait très bien entre nous, aussi bien socialement que musicalement. On aime jouer fort, ensemble et on ne ressentait nullement le besoin d'un 4ème membre. C'est déjà assez compliqué de composer des morceaux à trois. On essaie de gérer, mais à trois, c'est déjà pas toujours évident.
Pour l'instant, l'idée d'avoir un 4ème membre, de toute façon financièrement c'est hors de question, car on ne peut pas tourner avec un membre de plus. Parce que déjà rien qu'avec le Backline, l'équipe que nous avont et tout les frais inhérents, c'est très ingérable et impayable.

Est-ce possible dans le futur ?
M.I. :
Peut-être, si on avait accès à des scènes beaucoup plus grandes et que l'envie nous prenait de changer, pourquoi pas. Qui dit moins de membres dit plus d'expression musicale et d'improvisation aussi. Il est donc pensable de prendre un 4ème membre mais jusqu'à présent, ça ne nous a pas encore effleuré l'esprit, ça viendra quand ça viendra.  Cependant, nous sommes satisfaits de l'équilibre du groupe pour l'instant et ne voudrions pas le modifier.

En parlant de salles vides ou remplies, de publics différents, êtes-vous satisfait de vos fans ?
M.I. :
Ah, mais on a vraiment des fans de fou, ils sont supers, ils nous suivent en concert, ils sont réceptifs, répondent tout le temps sur le blog, le facebook, le myspace. On a un public qui est vraiment super sympathique et dont on est super fier.
Donc notre objectif à nous, c'est vraiment de leur rendre tout ce qu'ils nous donnent. On essaie de sortir un maximum de chansons le plus vite possible pour répondre à leurs attentes mais malheureusement, il faut savoir que la logistique derrière, l'enregistrement, l'écriture, le mastering ou encore la pochette, c'est le boulot d'énormément de personnes. C'est non seulement financièrement colossal, mais ça demande beaucoup de temps aussi. Malgré tout, il est certain que le public est une motivation première, c'est pour lui que l'on fait de la musique et que l'on joue. Notre but dans la musique est tout d'abord de faire passer des messages, faire vibrer les gens à travers diverses mélodies pour les toucher et qu'ils ressentent quelque chose de positif.

Votre nouvel album sort pour le mois de juin 2010 il sera mixé par Mark Platti qui a mixé Alain Bashung, Charlie Winston ou encore les débuts de Bowie. Une personne de telle envergure pourrait vous faire espérer une renommée européenne ?
M.I. :
On espère, ça serait sympa ! En tout cas, on va commencer avec la France et la Belgique, et puis si jamais, on peut commencer à aller ailleurs, on hésitera pas de toute manière. L'Espagne, l'Italie ou encore l'Angleterre sont aussi des pays où l'on aimerait retourner dès que possible.

Peut-être déjà un petit aperçu de votre nouvel album pour votre prestation aux Aralunaires ?
M.I. :
Sûrement, on joue déjà beaucoup de morceaux du nouvel album en live de toute façon.
Il y en a juste deux ou trois que l'on garde un peu, pour que l'album en entier ne se retrouve pas sur youtube.  Mais il y a déjà pas mal de morceaux qui sont déjà sur ce genre de site, c'est au public de savoir si il veut garder la surprise.


Une dernière question, à laquelle vous avez déjà été obligé de répondre plus d'une fois. Pourquoi avoir choisi le nom PUGGY comme nom de groupe ?
M.I. :
En fait, ça vient vraiment du fait qu'il fallait signer un contrat, il fallait avoir un nom de groupe pour pouvoir le signer. On avait déjà bossé sur pas mal de chansons sans pour autant s'obstiner à chercher le nom de notre groupe. On s'est donc donné rendez-vous un soir chez Romain, le bassiste. En écrivant plus ou moins une centaine de noms de groupes différents, c'est vraiment celui-ci qui revenait le plus. On a bien vidé le stylo, ça nous avait quand même pris toute la nuit, c'est resté, et voilà ce que ça a donné…

Merci à toi Matthew d'avoir consacré un peu de ton temps à Rn'G, c'était très sympa.
M.I. :
Pas de problème, merci à toi pour ton travail.



Vous pouvez retrouver l'EP "Teaser" de Puggy via www.myspace.com/puggyband


Remerciements : Nicolas Renard (Manager) et Matthew Irons

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Post? par Dumbass4

FOCUS:

Puggy est sans aucun conteste possible le groupe pop rock belge du moment. Un talent fou pour un trio exceptionnel : l'Anglais Matthew Irons (chant, guitare), le Français Romains Descampe (…)

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