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ROCK'N GAUME

L'ACTU ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

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INTERVIEWS

20/04/10

THE STRAWS

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INTERVIEWÉS APRÈS LEUR PREMIÈRE PARTIE POUR MALIBU STACY, LES STRAWS NOUS PARLE D'UNE ACTU BIEN REMPLIE ET D'UN FUTUR ALBUM.

RN'G : Bonsoir. Le concert s'est terminé il y a environ deux heures. Comment ça s'est passé ?
The Straws : Bien !
Ollie (guitare, chant) : Pas mal, en tout cas ! Ce serait mieux que le public le dise lui-même, parce qu'on est mal placés pour le dire. Pour nous, bien, en tout cas.

RN'G : Ce concert, c'était aussi l'occasion d'un petit retour à l'Entrepôt. Vous êtes coutumiers des lieux, c'est la quantième fois que vous jouez ici ?
O. : C'est la cinquième fois que le groupe se produit ici. La dernière fois c'était il y a quelques mois, en mars, je pense.
Reno (batterie) : C'est possible. Avec Hollywood Pornstars.
O. : Non, il y a encore eu une fois après. C'était au Destroy Rock Festival.

RN'G : C'était aussi l'occasion de présenter des nouveaux morceaux : il y a un album qui va arriver. Vous pouvez en toucher deux mots ?
O. : Oui, oui, on peut le faire. Champ', tu peux expliquer un petit peu ?
Jérôme (basse) : Le nouvel album, ce sera un dix titres, enregistré avec Rox Records et Monzoo Music, et il sera distribué par Universal Belgium.

RN'G : Et les gens de Rox Records, c'est notamment des gens de… ?
J. :
De Machiavel. C'est Mario Guccio et Roland De Greef, respectivement chanteurs et bassistes de Machiavel, qui se chargent de la production.

RN'G. Ça été bénéfique, cette direction artistique ? Qu'est-ce que ça a apporté ?
J. :
Oui, même si on s'est pas vus beaucoup, avec la distance. Mais ils ont de l'expérience.
O. : Oui, on a pu profiter de leur expérience tout en gardant une liberté d'action
J. : C'est une coproduction, donc on collabore vraiment à un CD. Donc on a aussi notre mot à dire, une certaine liberté, en plus de leur expérience en tant que producteur et en tant que musicien.
O. : Mais ils nous laissent tout à fait carte blanche quant au contenu du truc.
R. : On n'a pas été dirigés pour quoi que ce soit. La seule chose qu'ils demandaient, c'était un single. Dans les dix morceaux, ils voulaient qu'il y en ait un qui leur plaise plus particulièrement. Donc c'est eux qui ont choisi et qui ont dit : « ça ce sera le single».
O. : Mais avec notre accord quand même.

RN'G : Et il s'appelle comment, ce single ? Il a été joué, ce soir ?
O. :
Non, pas ce soir. On l'a pas joué parce que l'album est pas encore sorti, on attend un peu.

RN'G : Mais il y a quand même eu des nouveaux morceaux.
O. :
Oui oui, il y a quand même eu des nouveaux morceaux.
J. : On l'a joué quasi  intégralement, mais pas celui-là.
R. : Sauf le single en question.

RN'G : Vous êtes des petits cachottiers en fait. C'est un peu votre joker…
O. :
Non non, c'est pas notre joker, on a encore d'autres nouvelles chansons qu'on joue pas encore. Mais on garde ça pour la sortie de l'album. Voilà, simplement. Ça n'avait pas vraiment de sens de le jouer avant. On avait jamais enregistré, donc autant que les gens la connaissent, et que ce soit synchro avec la sortie de l'album.

RN'G : Vous avez terminé les prises, les voix c'était il y a quelques jours…
O. :
Oui, il y a trois semaines que c'est fini. Donc maintenant, mixage, et puis mastering, et normalement en janvier 2010 ce sera dans les bacs.

RN'G : C'est quoi l'état d'esprit ? Stressé, excité ?
J. :
Stressé, pas du tout, mais pressé, ouais. Pas mal.
O. : Excité, pressé. Stressé, non, mais…
J. : Je pense qu'on est pressés d'entendre le résultat. Il est pas encore mixé, donc…

RN'G : Pas pressé dans le sens où vous avez envie que ce soit maintenant, mais dans le sens pression ?
The Straws
: Non !
O. : Non, dans le sens où nous on a terminé notre travail sur l'album. Le mixage ça se passe au label, le mastering aussi. Et puis on va écouter le produit fini, ce sera fabriqué puis distribué, et voilà ! Donc ça se passe bien, on se sent bien.

RN'G : Dix nouveaux « nouveaux » titres, ou il y en avait qu'on pouvait retrouver sur des démos avant ?
O. :
Il y a « Call it as you wish » que tu peux retrouver sur la démo « Tales of an Everyday Life » qu'on a faite en 2007. Sinon on a fait une démo en pré-prod qu'on avait jamais distribuée à part sur myspace.
J. : C'est passé une fois en radio, mais c'était un coup de bol et ça n'a jamais été plus loin.
O. : On a joué deux nouveaux titres, jamais joués, ou quasi pas. On les teste pour voir ce que ça donne en live.
J. : C'est ce qu'on fait d'habitude pour toute nouvelle chanson.
R. : En gros, dans les dix titres, il y en a un qui a déjà été pressé, quatre qui ont déjà été entendus, et le reste ce sera, pour les gens qui ne nous connaissent pas ou peu, des nouveautés.
O. : Tu vois, pour les démos, on visait une échelle locale, régionale, on a réussi à se lancer un peu dans la province du Luxembourg et c'est très bien. Maintenant, dans le nom « album », c'est pas uniquement la quantité de morceaux qui fait que, c'est aussi toute la production qu'il y a derrière. Donc même pour les gens qui connaissent, ils ne connaissent  pas les morceaux dans leur version finale, les arrangements finaux. Et comme la distribution sera nationale, on va essayer de toucher les gens bien en dehors de la province du Luxembourg. C'est un peu l'état d'esprit, pour revenir avec la question d'avant.

RN'G : Et ça pourra être rendu possible par ces contacts avec Rox Records, etc ? Est-ce qu'ils vont pousser au niveau de la promo ?
J. :
C'est ce qu'on espère aussi.
R . : Eux ils vont aller, avec leur statut de label, de distributeur, dans les radios et dans les boutiques, ils vont proposer notre truc au gens. Maintenant, je pense que c'est comme tout les groupes qui sortent un album, que ce soit connu ou inconnu, est-ce que les radios vont diffuser, est-ce que les disquaires vont acheter ?
O. : C'est-à-dire que, pour faire très simple… Le fait d'avoir signé là-dessus fait qu'on a les cartes en main, l'opportunité d'avoir l'album qui arrive directement sur le bureau des radios etc. Quand on est un groupe qui n'a rien, ça s'arrête là. Je vais prendre un cas très pratique. Les deux gars de Rox Records sont dans Machiavel, et le batteur de Machiavel est Marc Isaye, directeur de Classic21. Donc on pourrait croire que, vu leur proximité… Mais en fait, rien à voir. Sinon, ce serait trop simple, tout les groupes de Rox Records y passeraient.
J. : Y'en a peut-être un qui est passé, je crois.
O. : On verra bien, mais ça sert de CV. Au mieux est ton CV, au mieux t'as de chance d'être interviewé et de te faire une place dans le marché du travail. Au meilleur est ton album, au mieux  t'as des chances de te faire une place dans le marché de la musique. C'est aussi simple que ça.

RN'G : J'ai une petite question, qui n'a plus rien à voir avec l'album. Pendant tout un temps, vous avez cherché un guitariste, et vous êtes encore trois. Ça veut dire que vous cherchez encore, ou qu'à trois, ça vous convient ?
O. :
On a pas trouvé chaussure à notre pied. On a trouvé des guitaristes, c'est clair, des guitaristes, il n'en manque pas. Certainement pas dans la région, de tout style et de tout niveau. On cherche pas un gars spécifiquement technique ou quoi que ce soit mais…
J. : En fait, on cherche plus à étendre notre spectre sonore. Et pour ça il faut trouver la bonne personne, qui aime déjà ce qu'on fait, qui a envie de s'investir et de s'engager à notre coté, à part égale avec nous. D'abord, ça se trouve pas facilement, parce que cela représente du temps. C'est pour ça que pour l'instant  est toujours trois, comme l'a dit Olivier, on n'a pas trouvé chaussure à notre pied.

RN'G : Cela dit, ça fonctionne quand même à trois.
J. :
Ouais, mais je dirais qu'on a envie de faire mieux… Pour l'avenir…

RN'G : Quand tu dis « spectre sonore », c'est un style qui en ressortirait, ou plus de présence sonore ?
J. :
Il y a plusieurs raisons, donc oui pour la présence sonore. Mais nous, c'est un trio, donc c'est des sons qui sont basiques, chants, guitare, basse, batterie. On voudrait rajouter des choses en plus, c'est à ça que servirait ce guitariste. Pouvoir faire quelque chose de plus fin, de plus raffiné par rapport à ce qu'on a pu faire auparavant.
R. : Ça ouvrirait de nouvelles portes. On a des idées, on compose un petit peu, on s'améliore, mais des fois on se dit « une deuxième guitare là, ça apporterait un plus… ». On a les idées, on a les trucs mais on n'a pas le mec pour le faire.

RN'G : C'est possible en studio mais pas sur scène.
R. :
Voilà, en studio tu fais ce que tu veux mais sur scène il faut quand même savoir défendre ton truc.
O. : On est soucieux de pouvoir retranscrire sur scène ce qu'on a enregistré. Si on a un solo, un riff que les gens connaissent et on en tête à force de l'écouter, t'arrives en concert, c'est dix fois moins produit…
J. : C'est un peu décevant, c'est pas honnête vis-à-vis des gens.
O. : Alors finalement on se rend compte qu'à trois ça marche vraiment très bien… Donc officiellement on cherche encore, officieusement on cherche plus trop. Maintenant si on tombe sur le gars qui faut… Parce que c'est comme Tommy disait, si c'est juste un gars qui joue bien et qui sait pas s'investir dans le temps, l'argent..
RN'G : Vous, vous êtes prêts à y aller, apparemment ?
R. :
Ouais ouais ouais…
O. : Nous on ne se fixe pas de limite. On va jusqu'où on peut aller, mais on est prêts à y mettre du notre, et on y met déjà du notre, c'est clair. Là, on gagne pas de thune avec ce qu'on fait, pour l'instant en tout cas. Il faut mette du temps, de l'argent, de l'énergie, des moyens… Et puis c'est une passion, c'est pas juste un truc du dimanche matin.
R. : Et puis ça fait quatre ans qu'on existe. Moi je me mets à la place du guitariste en arrivant le groupe… Arriver dans un truc où les mecs on déjà barroudé quatre ans, c'est difficile. Donc voilà, on cherche un guitariste. Si y'a un mec qui arrive à nous étonner et qu'on se dit « c'est le quatrième the Straws », on le prend. Maintenant, si on le trouve pas, on sait rester à trois et il y a pas de soucis avec ça.
J. : C'est pas du tout vital pour le groupe, mais ce serait un plus par la suite. Vis-à-vis des nouvelles compos, ce serait bien.

Merci à Olivier, Jérôme et Reno.

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Post? par Nicolas

FOCUS:

Formé à l'été 2005, The Straws vient de sortir son premier album "Red Wine & Canapés" via Moonzoo/Universal et sera à l'Entrepôt pour présenter le successeur des trois (…)

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