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ROCK'N GAUME

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INTERVIEWS

20/04/10

MALIBU STACY

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NOUS RENCONTRONS LES MALIBU STACY DANS LEUR LOGE, UNE PETITE HEURE AVANT LEUR CONCERT. POUR SE DÉTENDRE, LES LIÉGEOIS SONT RASSEMBLÉS AUTOUR D'UNE DICTÉE. LE TEMPS DE LA CORRECTION, ET NOUS DÉBUTONS L'INTERVIEW...

RN'G : Bonsoir.

Malibu Stacy : Bonsoir!

RN'G : Pour commencer l'interview, je ne vais pas vous demander de vous présenter mais plutôt de présenter le dernier album, Marathon. Qu'est-ce qu'on retrouve dedans ?

Miike (Guitare) : Il y a tout ce qu'on n'avait jamais osé faire avant. Tout ce qu'on avait pas trop osé faire dans l'album d'avant, on l'a fait après.

RN'G : Ok. Mais pourquoi vous n'avez pas osé le faire dans l'album d'avant ?

M. : A mon avis, on n'était pas encore prêts à le faire. On a eu plus de temps, le premier a été fait très vite, dans la foulée de l'E.P.. C'est plutôt une série de concert qui a débouché sur un disque. Ici ça a été l'inverse, c'est un disque qui a débouché sur une série de concert.

RN'G : Ça veut dire que vous êtes un peu plus satisfaits du deuxième, parce qu'il a été un peu plus préparé ?

M. : Je crois que la plupart des groupes sont plus contents des choses qu'ils ont fait récemment que de leurs vieux trucs. J'ai l'impression que c'est comme ça.

Paulie (basse) : Plus satisfait… Je sais pas si c'est une question de satisfaction.

RN'G : Mais au niveau du rendu, du résultat final ?

M. : Ouais. Je trouve que ça nous ressemble plus.

RN'G : Vous êtes allés aux USA, pour cet album ?

M. : Oui, on est allés l'enregistrer là-bas, on est tous partis. Ça a été une petite aventure.

RN'G : ça a duré longtemps ?

M. : On est partis trois semaines.

RN'G : Donc les morceaux devaient être bien prêts avant.

M. : Oui ! On allait là uniquement pour enregistrer. C'est ce qu'on a toujours fait, on va en studio enregistrer lorsqu'on a les morceaux de A à Z. C'est un peu comme si on les produisait nous-mêmes. On n'avait pas une personne au moment même qui nous disait de ne pas faire ça ou quoique ce soit. Quand on a été là, on savait ce qu'on avait à faire, et on a essayé de le faire.

RN'G : Et pourquoi le choix de ces personnalités en studio, qui ont notamment tourné autour d'At the Drive-In, Sparta... ?

P. : On cherchait un mixeur, lui c'est Mike Major. Certains dans le groupe aimaient vraiment bien At the Drive-In, moi Sparta, mais peu importe. On a contacté le gars, qui était vraiment très sympa, on a fait un test de mix avec lui, qui était vraiment très bien. Ça, c'était quelques nombreuses semaines avant l'enregistrement. On a eu différents choix et on a trouvé que c'était lui le plus chouette.
M. : Mais c'est aussi une question d'opportunité. Je crois que maintenant tu peu travailler quasi avec n'importe qui, si tu as les moyens de le faire.

RN'G : Vous avez eu un coup de main de votre label sur ce coup-là ?

M. : Ouais, on avait un budget pour faire le disque.
P. : Le label nous laisse quand même très libre par rapport à tout ça. Ce qu'ils veulent, c'est un album enregistré. Le reste…
M. : Oui, c'est vrai, qu'on enregistre à Arlon ou qu'on enregistre à Austin, il y a pas de soucis. Ce qu'ils veulent, c'est des morceaux à diffuser.

RN'G : Ce son, Sparta, At the Drive-in, c'est quelque chose que vous recherchiez ? ça se ressent dans vos morceaux ?

P. : Pas vraiment d'un point de vue musical. Mais au niveau son, on avait envie de quelque chose de plus dur, de plus produit au niveau du son que le premier, qui était assez doux. On avait envie d'un son plus américain, et lui convenait bien pour ça vu qu'il produisait des groupes assez lourds.

RN'G : Et en même temps très mélodieux…

P. : Oui oui, mais le mix ne change pas du tout le morceau. Le choix de Mike Major, c'était uniquement pour le son.
M. : Moi je  ne vois pas de rapport entre At the Drive-In et notre disque. Aucun.

RN'G : Peut être le mot punk, c'est un mot qu'on utilise pour décrire la musique des deux groupes, même s'il n'est pas forcément bien choisi. D'ailleurs, comment est-ce que vous définissez votre propre style ?

M. : Y'a rien de punk. Comment est-ce qu'on définit, bah…
P. : Le truc punk, je crois qu'au départ ça a été utilisé par le label français.
M. : C'est quand tu as cassé ta basse (rires).
P. : Les français ont utilisé ce terme-là car ils n'ont pas une bonne culture rock.
M. : Ils savent pas du tout donner un nom juste à un truc.
P. : Nous, c'est du rock, au même titre que les flamands, qui appellent du rock du rock. Et quand tu écoutes des trucs flamands, ils font des trucs beaucoup plus dur que le rock qui se fait ici. Le truc punk, c'est venu uniquement de là, parce que nous on n'en a parlé à aucun moment. Eux, je sais bien qu'ils ont mis une étiquette sur le disque du genre « power punk » ou un truc comme ça.
M. : « Punk décomplexé » (rires)

RN'G : Donc, c'est espèce de slogan ne vient pas de vous.

P. : Non, on n'a jamais pensé à un nom ou à un style de musique. C'est très vague, on se rattache pas à un truc particulier.

Encore merci à Paulie et Miike!

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Post? par Nicolas

FOCUS:

Que de chemin parcouru, pour Malibu Stacy, depuis leur victoire au Concours Circuit en 2004 ! La signature avec 62TV, un EP en  2005, des live et encore des live, (…)

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