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06/06/12

SOLDOUT

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DE NOUVELLES DATES, UN NOUVEAU SINGLE ET UN ALBUM À VENIR : 2012 VOIT LE DUO SOLDOUT REVENIR SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE. LE 1ER JUIN, CHARLOTTE ET DAVID ONT HONORÉ ARLON D'UNE PRESTATION AUX ALLURES D'EXCLU : C'EST AU PALAIS QU'ONT RÉSONNÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS QUELQUES EXTRAITS DU SUCCESSEUR DE "CUTS". (INTERVIEW : NICOLAS ANCION, PHOTO : LOÏC WARIN)

2012 est donc l'année du retour de Soldout. Il y a un nouveau single (Wazabi, à écouter et voir ici),  un album tout proche, le retour sur les planches... Quel est votre état d'esprit ?

David : On est content. D'abord de revenir avec de nouveaux morceaux, qu'on pourra jouer aujourd'hui sur scène, mais aussi d'être toujours présents. Pouvoir recommencer à tourner, faire de nouvelles dates où on présente de nouvelles choses…

Vous semblez plutôt sereins!

David : Oui, on n'est vraiment pas stressé du tout, contrairement au deuxième album où les choses étaient plus pesantes et difficiles, où il y avait des obligations, une attente assez oppressante.

Charlotte : Faut pas exagérer…

David : Oui, peut-être, mais c'est pour situer le rapport entre l'un et l'autre. Moi, j'ai ressenti le deuxième comme quelque chose de plus difficile. Chaque morceau était retravaillé, repensé à chaque fois alors qu'ici, les choses se font naturellement.

 
Qu'est-ce que vous pouvez déjà dire sur ce nouvel album ? Est-il totalement terminé, y'a-t-il un titre, une date de sortie?

David : Il n'a pas encore de nom...

Charlotte : …Il n'est pas terminé…

David : ...Mais on est assez content de ce qu'on a pour le moment, c'est une direction un peu vintage… Un peu new wave, dans laquelle on se sent assez bien.

Charlotte : On ne peut pas encore parler d'une date de sortie, mais on pense à la fin de l'année. Et même si on le sort en automne ou au début de l'hiver, on sortira un autre single pendant l'été. Là, on a nos démos, dont on est très content, on travaille dessus à mort. On les teste en live, cela donne un autre regard et c'est pour ça qu'on fait quelques dates. On comprend mieux les défauts. Ça nous aide à terminer des structures.


Quatre ans entre chaque album, cela semble plutôt long, non ? Est-ce que la genèse d'un album électro est plus longue qu'un album rock ?


David : Je pense qu'il y a des envies qui changent très vite, des envies de son, d'ambiance. Dans la musique électronique, le choix des sons, la manière et la technologie avec lesquels tu les traites sont très importants. Contrairement à un groupe rock, qui a son son de guitare, sa voix : il a déjà tout à partir du moment où il a commencé à jouer. Lors de son premier album, il a déjà plus ou moins tous ses instruments et tous ses sons. Donc cet aspect n'est plus un problème, et il n'y a plus que la composition qui rentre en jeu. Alors que nous, on cherche souvent dans pas mal de directions, on se dit « ce son là, ça ne va plus, on ne l'aime plus… ».

Charlotte : C'est aussi qu'on voudrait à chaque fois faire quelque chose de différent. Quand on fait un album, on n'a plus envie de faire la même ensuite. On veut que le suivant soit vraiment une évolution. Pour qu'il y ait cette réelle évolution, il faut du temps. Il faut qu'on expérimente, qu'on trouve notre voie. Si on faisait un album tous les ans ou tous les deux ans, ils se ressembleraient sans doute plus.


Chloé apparaîtra dans les crédits de ce futur album, vous en parlez sur votre blog. Cette DJ présente pourtant une approche plus minimale et plus répétitive que vous…

David : On est hyper répétitif !

Charlotte : On est pas minimal, mais on est hyper répétitif.

David : Mais peut-être pas autant que Chloé.

Charlotte : C'est cool que tu dises que non, mais c'est une critique qu'on nous fait souvent.

Ah bon ? Si on prend par exemple The Box, c'est un morceau où il y a pas mal de plans différents…

David : Si, c'est très répétitif. Tu as une basse tout le long… 

Charlotte : Les rockeurs, ils vont plutôt dire « t'as qu'une note, dans le truc… ». Oui, et alors ?

David : On a été tester « Wazabi » avec un producteur, qui nous a dit « qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ça, c'est la même basse tout le long, faut changer ça ! », mais non ! A propos de Chloé, ce qui nous a intéressé chez elle, c'est justement ce coté minimal, mais également très subtil.

Charlotte : C'est très fin, c'est jamais bourrin…

David : On aime vraiment ce qu'elle fait. Donc on lui a proposé, sans vraiment se poser de questions du style « est-ce que ça correspond à ce qu'on fait, est-ce que ça fonctionnera ou pas ? ». Il y a quelque chose qui s'est créé entre nous, on s'est bien entendu, humainement.

Charlotte : Mais on ne sait pas si elle sera sur l'album, si on va faire des choses ensemble. C'était juste une collaboration. 

David : Nous sommes allés en studio avec elle pour « Wazabi », et on a partagé quelques idées, elle a mixé le morceau comme elle le sentait puis on a repris ses éléments pour revenir à ce qu'on avait. Enfin, c'est assez compliqué mais finalement, elle a participé sans être la productrice finale du morceau. 

Charlotte : C'est comme Richard, de Front 242. Il y a aussi Philippe, un ami à nous, qui nous a donné des conseils. « A cet endroit-là, pourquoi tu fais pas ça ?». On l'a fait, et ça donne super bien, donc on le remercie pour ça, pour nous avoir ouvert les yeux sur ça. Richard n'est pas non plus un producteur mais il venait chez nous, il écoutait, et il nous donnait confiance, c'était un soutien. « Arrêtez de vous poser des questions, c'est bien comme ça… », nous on disait « il faut qu'on change », « mais non, c'est très bien comme ça… », etc. C'est vraiment plutôt un soutien, et Chloé c'est pareil. Concrètement, oui, il y a un son de caisse claire qu'elle a modifié, mais c'est plutôt une espèce d'échange quasiment psychologique qui s'est fait avec les trois et qui nous a permis d'avancer.

Donc ça n'augure pas forcément d'un album plus calme, minimal…

David : Non, du tout.


A propos de Front 242, dont vous parlez en général comme d'une influence importante : que représente ce groupe pour vous ?
David : Ils sont là depuis déjà trente ans… Ils ont eu un parcours énorme. Je les connais depuis que j'ai seize ans, ça fait vraiment partie de ce que j'ai aimé à un moment et des directions sonores que j'ai eues après, avec toute cette énergie assez dure, assez percutante. Ça fait partie de ma jeunesse, et ensuite de mes choix. C'est un élément phare dans le parcours que j'ai fait. Il y a aussi le fait qu'on ait fait une tournée avec eux en Allemagne, et qu'il y a eu humainement un truc super intéressant. On s'est super bien entendu, il y a eu un échange. Là maintenant, on continue avec lui et c'est juste super. C'est un truc de gosse qui prend forme, et tu ne te poses même plus de question, les choses vont d'elles-mêmes.


On va quand même revenir sur le coté répétitif ! Souldout, c'est évidemment de la musique électro. Mais une de vos spécificités, c'est tout de même qu'il y a souvent derrière vos morceaux une structure assez rock, des couplets, des refrains, même sur Cuts qui est un peu plus expérimental que le premier.

David : Tout à fait…

Je me demandais si c'était une intention formulée par vous deux, où si l'un de vous  est davantage tourné vers le pop rock… Je pense à Charlotte, puisque tu as été influencée par PJ Harvey, par exemple.

David : Je crois que c'est justement ce qui crée ce truc un peu particulier. Ce que je faisais avant, ou ce que je ferais si j'étais seul, c'est des morceaux de cinq minutes… 

Charlotte : Cinq ? Vingt-cinq, plutôt! Le premier morceau qu'il m'a fait écouter faisait vingt-cinq minutes. Mais c'est cool, moi j'adore !

David : Oui, des trucs entêtants et répétitifs avec de temps en temps des éléments qui viennent perturber. Le fait de travailler ensemble rassemble les choses, qui sont plus concentrée sur le chant. Spontanément, il y a un refrain qui s'installe, la structure en devient une structure pop, ou rock.

Charlotte : J'ai tellement écouté de rock que c'est naturel pour moi de faire ce genre de structure. Et puis j'ai chanté dans des groupes de jazz, où elles sont encore beaucoup plus marquées, tu as « A-A-B-A… », bridge, etc. Donc j'ai été « formatée » dans ces structures-là, David beaucoup moins. Le mélange a été intuitif.

David : C'est ce qui nous a plu, en fait.

Charlotte : J'apprécie aussi les trucs plus expérimentaux… Il faisait des trucs un peu à la The Orb, Tangerine Dream, très atmosphériques. En même temps, tu n'as jamais lâché ce coté là, en live, on a des morceaux beaucoup plus longs, c'est intéressant de continuer à développer ça.

David : On apprend toujours à se connaître, de toute façon. Chacun essaye d'aller jusqu'au bout de son univers, de son « truc », pour après en faire quelque chose de commun, voir ce qu'on peut faire ensemble de ce que chacun amène. C'est ce qui est intéressant. Il n'y a pas d'obligation, de moins en moins. On se laisse cette liberté. Ça peut devenir un truc plus pop, un truc plus rock ou un truc plus atmosphérique. Cela se sent mieux sur le deuxième album que sur le premier, qui était vraiment dans des formats très pop.

 
Donc, vous ne ressentez pas vraiment de pression par rapport à ces choix stylistiques. A ce moment de votre carrière, vous faites ce que vous avez envie de faire?

David : Oui, c'est vraiment ça. Maintenant, quand je te parlais de la pression du deuxième, c'est qu'on sentait qu'il y avait des attentes du label de retrouver un format pop pour être commercial, vendable. Nous, on ne tenait pas spécialement à ça. Si on le sentait, on le faisait, mais ce n'était pas quelque chose qui nous tenait absolument à cœur. Même si maintenant, sur cet album-ci, on le fait encore…

Charlotte : Oui, parce que ça fait partie de nous, la pop !

David : Mais si du jour au lendemain, on veut faire autre chose, on fera autre chose, c'est pas un souci.

Charlotte : Se mettre des barrières, c'est le pire qu'on puisse faire. Tu ne t'en sors plus… Il faut faire ce que tu ressens. Je pense que ça se sent, quand tu fais un truc pour lequel tu t'es forcé, on sent que ce n'est pas naturel. 

 
Quand on parle d'un concert de musique électronique, il y a une image qui vient en tête, c'est celle d'un mec qui est derrière un laptop, qui touche à des trucs sans que le public ne sache réellement ce qui se passe. Soldout, ce n'est pas vraiment ça. Quelle est la liberté que vous vous laissez sur scène ? Qu'est-ce que vous préférez jouer sur scène, qu'est-ce que vous laissez sur bande ?
David : d'abord, il y a un choix qu'on doit faire. Soit on reste à deux, soit on s'entoure, d'un batteur, d'un bassiste… Nous, on reste à deux. En tout cas, c'est comme ça que ça marche jusqu'à maintenant. Ensuite, quand tu as une rythmique et une basse qui tournent en boucle, et qui sont souvent linéaires et répétitives, c'est ce qui va être dans les bandes, c'est ce qu'il y a de plus évident… Si tu le joues, tu ne fais que ça, et ce n'est pas intéressant pour nous de faire une même ligne de basse tout le long. Autant prendre un bassiste ou quelqu'un d'autre qui le fera. Ce qu'on fait "live", c'est tout ce qui est lead, tout ce qui est mélodie. Mais parfois, il y a trois lead qui sont ensemble, donc tu dois faire des choix. Quand je te disais qu'au niveau matériel, on cherchait toujours de nouvelles formules, il existe des solutions pour pouvoir faire plusieurs choses en même temps sans pour cela créer forcément des bandes. On a vu Grimes il y a pas longtemps, elle utilise des techniques qui sont très chouettes et très simples en même temps. Elle met des boucles, des choses qui en font quelque chose de live, vivant et visuel. On trouvait ça super intéressant ! 

Charlotte : C'est quelque chose qu'on veut développer, on veut vraiment progresser là-dessus.

David : Oui, on essaye d'aller de plus en plus loin. En même temps, les bandes sont présentes dans la musique électronique depuis très longtemps, c'était déjà le cas avec Kraftwerk. On a viré l'ordi, mais on utilise les bandes sous un autre format.

Charlotte : Et on travaillera toujours avec des sample ! Mais, visuellement, enlever l'ordi, ça change pour les gens.  

David : Et pour nous aussi, évidemment. C'est un poids. Après, ça dépend aussi de l'utilisation, il y a énormément de groupes électroniques qui utilisent l'ordi comme un vrai instrument, et je trouve tout à fait juste de l'utiliser de cette façon là. Après, les gens ne le comprennent pas, mais ça c'est autre chose ! Ils font vivre une ambiance, une atmosphère, et ils le font en live. Il n'y a pas une performance réelle de live, mais il y a une performance artistique. Celle-là, elle est réelle ! Nous, on se situe entre les deux. En plus de bandes, on a ce truc assez rock dans notre attitude de vouloir tout de même des instruments, pour que ce soit un maximum visuel.

 
On reste sur les instruments. Vous dites que vous aimez changer, mais parmi eux, y'en a-t-il qui vous sont plus fétiches ?

Charlotte : Je dirais que la marque « Korg », ça nous suit… On pourrait se faire sponsoriser.

David : Oui, c'est vrai. Même si j'ai à chaque fois envie de m'en détacher, il y a le MS20, dont le son me suit depuis toujours. Je suis toujours content de découvrir de nouveaux jouets, d'utiliser de nouveaux instruments, et j'ai parfois envie de le jeter parce qu'il me fait chier et que je trouve que le son est dégueu et pourri. Mais il a toujours ce truc qui est super chouette. En live, en venant ici, je le reteste, ça faisait un petit moment… C'est toujours bon, il est cool!


Quelques questions « retour en arrière », maintenant. Encore aujourd'hui, pas mal de gens vous connaissent comme le groupe qui a fait "I don't want to have sex with you". Vous souvenez-vous des circonstances de la composition de ce morceau ?

David : Oui, j'étais dans une chambre, elle dans une autre parce que la pièce était plus isolée. C'était chez sa mère ! J'avais un petit ordi sur lequel on composait quasi tout, on n'avait pas trop de machine. J'ai lancé un rythme et elle a sorti ça, comme ça, et on s'est dit « c'est super… ».

Charlotte : Je me souviens du moment où j'ai sorti ce truc, « i don't want to have sex with you ! », je l'ai fait sans réfléchir.

David : Et c'était en boîte. Après, il y a eu du travail autour, évidemment.


En préparant l'interview, j'ai vu qu'en 2006, vous avez joué plusieurs dates en support d'Indochine. C'est eux qui vous ont contacté ? Vous gardez des souvenirs particuliers de cette tournée ?

David : C'était eux, si mes souvenirs sont bons. Il y a un truc chouette dans ce groupe, c'est qu'ils ont toujours eu envie de faire participer des groupes « coups de cœur », même s'ils n'ont pas spécialement de ressemblance musicale avec eux. Ils l'ont fait avec nous, mais aussi avec d'autres.

Charlotte : Et des jeunes, des groupes en développement. Ils sont connus pour faire ça, et les fans le savent. Leurs fans, ils sont tarés. Ils savent qu'Indochine prennent des groupes de première partie qu'ils aiment, qu'ils veulent soutenir. Donc leur public, avant les concerts, allaient voir notre site !

David : Et c'est génial ! Sur le dernier concert, à Paris, certains fans étaient venus avec des banderoles de Soldout ! Certains suivent chaque concert, et c'est super intéressant, super chouette à voir. Ce public, qui est de tout âge, on peut en penser ce qu'on veut, mais quand on voit Indochine sur scène avec ces gens qui sont juste contents et qui sautent dans tous les sens, c'est chouette à voir. Du coup, c'était vraiment un bon moment, on en garde un beau souvenir.


En 2009, j'ai assisté à un concert à l'ancienne Belgique pendant lequel vous annonciez une bonne nouvelle : vous veniez de signer chez un distributeur américain. Y'a-t-il eu des suites à cette collaboration ? 

David : Ce jour-là, notre label nous annonçait qu'il y avait eu une signature, chez Multi Fresh. Mais, la suite… Quand il y a un groupe qui arrive à avoir des contacts, des signatures ou des arrangements à l'étranger, surtout les Etats-Unis, c'est super… 

Charlotte : ...Mais il aurait fallu tourner. Notre label était super chouette, mais il aurait fallu qu'on aille là-bas, qu'on tourne, qu'on développe. Notre ancien label, puisque ce n'est plus notre label, n'avait pas forcément les moyens. Si tu n'es pas sur place, que tu ne fais pas de la promo et des concerts, ça ne se développe pas plus que ça. Le CD sort, il est disponible et c'est déjà bien, mais ça ne se développe pas.

David : Il y a l'intérêt de quelqu'un là-bas, il y a un label qui te soutient, mais ça ne veut pas toujours dire que ça va prendre forme. C'était chouette, mais ça n'a pas été plus loin que ça.


Pour la suite, avez-vous des objectifs particuliers ou des envies de réaliser quelque chose que vous n'avez jamais fait ?

David :  On fait la musique pour un film, un long métrage de Delphine Lehericey. C'est un film suisse, enfin, français, suisse, belge et luxembourgeois, mais le film sera suisse. C'est un chouette projet sur lequel on est en ce moment.

Charlotte : Ça va s'appeler « Puppy Love ».

David : C'est une super expérience. On va passer des vrais morceaux et des vrais titres, pas juste des ambiances, même s'il y en aura aussi. Ce sont de commandes, il y avait des exigences, mais en gardant la touche Soldout. C'est vraiment intéressant, parce que ça nous emmène ailleurs…


Est-ce que vous vous êtes rendus sur le tournage, comme Bony King Of Nowhere l'avait fait pour « Les Géants » ?

David : On y est allé, au Luxembourg.

Charlotte : En fait, elle avait besoin d'un scène avec des dj's, donc elle nous a aussi proposé de tourner dans son film ! Du coup, on "joue" les dj's !


Ok, merci beaucoup ! On attend donc la fin de l'année pour ce troisième album, et on rappelle que le single Wazabi est disponible sur internet, notamment sur votre site, soldout.be !

Charlotte et David : Merci, et à bientôt !

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Post? par losange

FOCUS:

« The end is just a new start » chante Charlotte sur le refrain de Forever, chanson qui donne son titre au cinquième album de Soldout. « La fin est (…)

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