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INTERVIEWS

30/04/11

TRANSFENSCH

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LE GROUPE TRANSFENSCH, DE THIONVILLE, A DÉPLOYÉ HIER SON UNIVERS MUSICAL CYBERPUNK FUTURISTE DANS L'ANCIEN "SHOES IN THE BOX", SOUS LES YEUX PARFOIS DÉCONTENANCÉS, PARFOIS SÉDUITS, MAIS TOUJOURS INTRIGUÉS DES PASSANTS QUI SE BALADAIENT DANS LE PIÉTONNIER. AVEC LEURS MACHINES ET LEURS COMPOSITION POST-PROGRESSIVES MACULÉES D'ENVOLÉES METAL, LES QUATRE FRANÇAIS ONT LE MÉRITE D'AVOIR SECOUÉ, LE TEMPS D'UNE PETITE HEURE, LE CALME PAISIBLE DU CENTRE ARLONAIS. RENCONTRE AVEC TOM TOMSCHAK, À LA VOIX ET AUX MACHINES.

Peux-tu présenter Transfensch en quelques mots?

C'est un groupe qui joue ce qu'on appelle du Cyber Punk psyché. C'est un mélange de basse-batterie-guitare un peu violente avec des machines et un chant plutôt lyrique et cinématique. On essaye d'avoir une logique de composition assez cinématographique.

Pour cela, vous utilisez aussi du visuel sur scène.

Oui, on a des VJ et des graphistes qui travaillent avec nous. Autour de l'album qu'on a sorti précédemment, on a sorti un livre avec les graphistes qui ont travaillé sur les paroles et qui les ont illustrées.

Est-ce que vous donniez votre avis sur leur travail ou est-ce que vous les laissiez faire comme ils le sentaient ?

On voulait que ce soit comme eux le ressentent. On ne voulait pas forcément leur faire écouter la musique. On voulait vraiment qu'ils se basent sur les paroles, tout en leur donnant certaines clés parce que c'est un concept-album qu'on a sorti et il y a des éléments à comprendre, parce que c'est parfois plutôt compliqué.

Quel est le synopsis de ce concept-album ?

L'album s'appelle « Alter-algo » pour algorithme donc alter-ego algorithmique. C'est la logique de l'intelligence artificielle, comment on crée des algorithmes pour créer la vie. On retrouve dans cette vie autant des scientifiques que des gens qui le vivent au jour le jour jusqu'aux hackers qui sont en train de bouleverser la vie et la presse.

Quelles sont vos influences musicales ?

On écoute beaucoup de choses, beaucoup de styles différents. Autant du Metal que de la musique électronique. On aime ce qui n'est pas forcément dans une logique pop, c'est-à-dire couplet/refrain. On est dans une logique de composition pure, donc on écoute aussi de la musique classique. Mais on se retrouve surtout beaucoup dans la musique de films.

Et vos influences extra-musicales, pour ce qui concerne l'ambiance, l'univers futuriste, etc…

C'est très naturel. Je me base sur ce que je vois, ce que je ressens. J'essaye d'apporter une logique qui soit à la fois poétique et scientifique. Il y a toujours de la poésie dans la science.

Sur scène, tu as pas mal d'instruments électroniques. Comment as-tu commencé à jouer avec ces machines ?

En fait, je me base plus sur le son que sur l'instrument. Je ne me sens personnellement pas très instrumentiste. J'écoute les fréquences et les sons dont on a besoin et je cherche des machines qui peuvent remplir nos attentes.

Vous avez joué aujourd'hui dans un endroit un peu spécial, l'ancien « Shoes in the Box », avec une atmosphère particulière. Comment avez-vous vécu cette expérience ?

Ça fait un petit bout  de temps qu'on n'était pas montés sur scène, et en plus, la moitié de notre set était composé de nouveaux morceaux qu'on avait encore jamais joués live. Donc c'était un peu spécial pour nous aussi. C'est sur que l'ambiance était bizarre. On s'est beaucoup concentrés sur notre musique, tout en la vivant quand même, mais on laissé le public faire sa vie et nous la notre. L'endroit était spécial et le public ne venait pas forcément pour la musique, c'était des badauds ou du tout venant. C'était intéressent de voir comment ils allaient réagir sur nos morceaux et sur les nouveaux en particulier. C'est une façon un peu scientifique et anthropologique de voir les choses.

Dans cet endroit, il y avait également une exposition de collages par Erik Bonnet. Est-ce que vous vous sentiez concernés par son œuvre ?

On est aussi dans le collage car on utilise les styles et les ambiances musicales pour coller à un univers qu'on veut exposer. Tout aujourd'hui est un système de collage : les DJ, les copier/coller de Wikipédia... J'ai beaucoup travaillé avec Wikipédia et avec le net en général pour écrire les textes. Ça rentre complètement dans notre démarche.

Quels sont vos projets pour les prochains mois ?

Quelques concerts, terminer les autres morceaux qu'on a en cours, des morceaux assez longs qui font 10-15 minutes, des grosses compositions. Travailler sur des nouveaux visuels et une nouvelle logique de vidéo-projection. Travailler les lumières. Et évidemment, à un moment donné, sortir un album l'année prochaine.

Merci à Tom pour cette interview!

Visitez leur génial site internet!

Photo par Samuel François.

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Post? par Quentin

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Transfensch élabore une musique jouant sur la combinaison d'univers sonores inspirés par la culture cyber-média. Par delà les styles et les normes, TRANSFENSCH expérimente et ré-invente un son imagé pour (…)

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