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CHRONIQUES

11/12/10 

JUNKYARD BIRDS

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ALBUM: THE FUCK ALBUM

Fuck Fuck Fuck. Entre le cri de protestation et l'appel à la luxure.

Groupe basé dans la région de Toulouse, les trois lascars jouent ensemble depuis trois ans, bien que la genèse du projet date d'il y a presque quinze ans.

Dès le premier larsen, on sent que la rock'n'roll va couler en fontaine comme la mousse d'une bonne bière.  D'entrée de jeu, « No Fuck Tonight » donne le tempo avec ses riffs punks, dans l'efficacité sans chercher la facilité. « She's a witch », entre stoner et vieux rock'n'roll, nous entraine irrémédiablement dans un tourbillon aux facultés sexuelles indéniables. David, le guitariste, nous gratifie même d'un solo sur la fin. Tout ceci sent bon la bière séchée, le vieux tabac dégueu et l'ampli Marshall poussé au max. La basse est brillamment maîtrisée par Mathieu, pas comme instrument secondaire mais comme participant à part entière au son crasseux du groupe.  « Le grand Cornu » se fait plus lent, sur une voix basse, caverneuse, et une basse suintant la bonne transpiration, la transpiration jubilatoire. C'est un conte sombre qu'il marmonne sur des riffs toujours en tension. Pas besoin de respirer, l'expérience est totale.

« Nothing better than a good fuck in the wild », hein dit ! C'est peut-être la piste la plus fade de l'album mais l'adrénaline continue d'imprégner nos oreilles malgré tout. La déferlante continue sur « The more you fuck ». C'est certain, ce soir, ils vont conclure. L'âme de Motorhead n'est pas loin, avec toutefois une dimension plus stoner, et un souci effectif de faire avancer le schmilblick tout au long des titres, sans se reposer sur les lauriers de la distorsion seule. Peut –être Lemmy Kilmister fait-il partie des grands anciens à qui ils vouent un culte, comme le précise le titre de la piste suivante. Et si parmi eux, on trouvait un peu de Jon Spencer ou encore un peu d'Iggy Pop, éjaculés d'une touche de métal ? Un grand moment de mysticisme musical, qui se poursuit sur le dernier effort, « Doomed to be underground ». Vous reprendrez une tranche de gros rock'n'roll couillu ?

On ressort de ce bordel avec un acouphène à couper au couteau, mais vaillamment, la bite sous le bras.

Myspace de Junkyard Birds et, tiens, leur FaceBook.

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Post? par Quentin