ROCK'N GAUME
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CHRONIQUES NEVERLIGHT HORIZON 
EP NO HEAVEN...ONLY TORMENT Sortez vos barbes et préparez-vous à remuer la tête frénétiquement pour faire voler vos cheveux de métal, ceci est une immersion rapide dans les entrailles sanglantes du brutal death metal…Mouahahaha (imaginez ici le rire caverneux de type très très méchant et vraiment pas content. Disons qu'on lui a volé son goûter). Avant tout, je tiens à prévenir que je ne suis pas un amateur de brutal death métal en général. Mais je suis curieux. Essayons d'être objectif… D'abord un petit tour sur internet pour s'imprégner du groupe et de l'ambiance. Difficile de trouver des infos. Parce que le groupe est underground, comme on dit. Ce qui ne veut pas dire qu'ils jouent dans des caveaux, mais qu'ils ne sont pas connus. A tort. Neverlight Horizon c'est : RebHell (hurlements de métal), Loris (guitare satanique), Laurent S (guitare, assez satanique également), Laurent D (basse putride), et Julien (batterie de l'apocalypse). Depuis 1999 et leur (dé)formation, c'est la première vraie sortie de ce groupe de Huy. Après 2 démos approximatives (pas sur la qualité de la musique, mais plutôt sur celle de la distribution), voilà déjà deux ans que leur premier album est sorti sous le titre plutôt évocateur de No heaven…only torments (http://www.myspace.com/neverlighthorizon). Rien qu'au titre, on sent bien qu'ils sont pas là pour rigoler. Et dés le début, ça envoie du pâté, comme on dit en Gaume. D'ailleurs, en parlant de pâté, on dirait que dans les écoles de brutal death metal, il n'y a que deux options : boucher ou fossoyeur. Pour s'en convaincre, un petit coup d'œil aux titres de chanson : « Absorbed by Obscurity, Contaminate-Eradicate, Dead Flesh Vengeance, etc. ». Pour ce qui est des paroles, j'ai pas le livret, et j'ai pas réussi à les trouver sur internet. Mais je vous parie 20 balles que ça parle pas du pays de Candy. La musique est dans la même veine. Ce qui frappe dès le début, c'est la présence importante de la basse, qui vient appuyer sur la fin des riffs de guitare. C'est assez technique, mais l'ensemble reste cohérent. Malgré tout, j'ai du mal à accrocher. Et sur la longueur, la structure me semble assez linéaire. Les 9 morceaux s'enchaînent sans vraiment qu'on soit surpris (sauf lorsque le deuxième hurleur –l'aigu- s'y met). Peut être que c'est un peu dû au genre, ou au double-pilonnage en règle de la batterie qui devient un peu soporifique à la longue. Mais ça reste intéressant dans l'ensemble. C'est en tout cas un groupe à voir en live, au milieu de dizaines de barbus suants qui s'organisent un véritable feu d'artifice capillaire. Pour les amateurs du genre, c'est de l'ordre des meilleurs, comme…heu... Et pour les brutal death néophytes, c'est une bonne approche pour s'en faire une idée.
Post? par Lucas 
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