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CHRONIQUES NO MORE SILENCE 
ALBUM: THROUGH MY EYES Chroniquer un album dont on ne connait pas du tout le groupe, dont on ne sait que très peu de choses, est un exercice difficile et intéressant à la fois. C'est donc sans apriori que je me suis plongé dans l'écoute de « Through My Eyes », le premier album de No More Silence, groupe originaire de Reims, composé de Romain, Aurl, Fab et Traxx. Dès les premières notes du premier titre « Burn the candle at both ends », on reconnait l'influence inévitable des vénérés Metallica. La qualité des parties guitares laisse présager ce que serait la musique de No More Silence avec les moyens financiers de la bande à Hetfield : un très bon groupe de trash. Mais du Trash qui aurait passé 6 mois à Seattle au début des années 90. Car il y a un côté grunge, volontaire ou pas, dans cet album, exprimé par le son des guitares au début de « Canyon of millions votes », par exemple. L'erreur du disque se trouve piste 3, sur la ballade « Too young to grow », où l'on découvre avec dépit les limites vocales du vocaliste. Le chant est loin d'être constamment juste et maîtrisé, les notes tenues sont instables. Ces tremblements vocaux se retrouveront sur quelques autres morceaux, lorsque la note se veut tenue quelques temps de plus. La voix de Romain, malgré son timbre agréable, doit encore être travaillée pour pouvoir de nouveau, sur le prochain album, tenter l'exercice difficile des passages plus soft. Par contre, pour retrouver quelque chose de nettement plus réjouissant, il suffira d'appuyer sur la flèche dirigée à droite de votre lecteur CD, et en deux temps trois mouvements, vous secouerez la tête sur le très sympathique « My mind is burning my head », terminé en apothéose par un solo de guitare court mais intense. Le sommet de l'album se trouve toutefois sur « Pay Later », titre annonciateur du meilleur que peut nous pondre les musiciens de No More Silence. Le groupe critique la superficialité vestimentaire dans « Bird of ill omen » : « Fashion outdated ! Life Style Dictated ! Under my tyranny ! Tell me follow me ! ». « Tear » est l'inévitable plainte amoureuse du disque : « One more tear is falling down, who will able to help me now? My last tear is bluring our sundown, no one can help me now… ». Encore une fois, la voix du chanteur n'est pas exceptionnelle, mais elle passe toutefois mieux que sur « Too young to grow ». En résumé, un groupe assez prometteur, à découvrir, en sautant les dispensables passages calmes pour ne garder que le lourd, car c'est là dedans qu'ils excellent. Une voix mieux maîtrisée et une identité encore plus exprimée, et le deuxième album sera une tuerie. Pour découvrir le groupe via leur myspace, cliquez ici.
Post? par Quentin 
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