Dès « Hotel de police », qui ouvre l'album, on a tout compris : les Malibu Stacy reviennent avec du lourd !
Leur pop énergique, aux accents punkisants, vous rafraîchit les oreilles. A grand renforts de chœurs kitchs (« Maria », « Bonadona ») et de riffs des plus efficaces (« Older Bolder »), les Malibu Stacy nous montrent (s'il fallait encore le prouver) qu'ils savent nous faire danser et que, dans l'exercice périlleux de la chanson pop de qualité, ils n'ont décidément rien à envier à leurs « homologues » américains de Weezer.
Avec « Marathon », leur nouvel opus, ils innovent : ils s'essayent notamment à la ballade (« Duck and cover », « Blackshoes »), et tentent des mélodies plus complexes, bien que toujours conduites par la voie caractéristique de Dave et par une batterie entraînante et omniprésente. Enregistré à Brooklyn, sous la houlette de pointures du rock, leur dernier effort dénote leur évolution et comble tous les espoirs.
En bref, Malibu Stacy, c'est une bonne dose d'énergie en musique, qui vous donne envie de faire du surf à Miami, de siroter un cocktail sur une terrasse, ou, pour faire plus belge, d'oublier la pluie et de bouger sauvagement votre corps au son de leur pop particulièrement bien fichue.
Chronique rédigée par Cindy Jacquemin
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